L'Appel de Cthulhu à la sauce Crypto

Jeu : D20 Enquête et frisson lightisé un max
Type : campagne
Nombre de joueurs actuel : 3 (4 max)
Inscription : close (ou presque)
Lieu : Aubervilliers (chez Mando)
Date : deux mercredis soirs par mois de 19h30 à 23h30

Participants :

- Mandoline
- Zakhan Noir
- Gurvann

Prochaine partie :

- le mercredi 23 avril prochain à 19h30

Informations complémentaires :

- Type de jeu: De l'Appel classique, non pulpisé, en version d20 fortement allégée et assouplie (avec des petits morceaux de dK dedans)

- Ambiance: oppressante mais pas trop, juste histoire de flipper ce qu'il faut pour son petit perso

- Première rencontre le 19 mars dernier pour une scéance de présentation du monde et du système et des persos pré-tirés

-Niveau actuel : PJs débutants au départ après on verra bien.

Hachis parmentier!!

(j'vous laisse prendre le reste: bieres, grignotages, bonbons, kinder!)

Citation :

Niveau actuel : PJs débutants au départ après on verra bien.

Euuh, des Pj ne peuvent pas croître à Cthulhu, ils ne sont pas adaptés à un environnement humide mortel…
Bon, si tu offres une porte de sortie à mon privé, genre tu deviens fou, mais tu intéresses un sorcier qui t’apprend d’immondes secrets, et tu deviens le nouveau Carl Stanford, puissant comme un dieu, tu es maléfique, mais vivant pour les prochaines 600 années au moins, mmm d’accord !

le Zakhan Noir a écrit:

Citation :

Niveau actuel : PJs débutants au départ après on verra bien.

Euuh, des Pj ne peuvent pas croître à Cthulhu, ils ne sont pas adaptés à un environnement humide mortel…
Bon, si tu offres une porte de sortie à mon privé, genre tu deviens fou, mais tu intéresses un sorcier qui t’apprend d’immondes secrets, et tu deviens le nouveau Carl Stanford, puissant comme un dieu, tu es maléfique, mais vivant pour les prochaines 600 années au moins, mmm d’accord !

nân !

mais perso je préfère tourner autour du Mythe plutôt que de balancer des GA à la tronche des PJs ... don con peut survivre mentalement et physiquement un bout de temps avec de sains réflexes de survie

Mandoline a écrit:

Hachis parmentier!!

(j'vous laisse prendre le reste: bieres, grignotages, bonbons, kinder!)

cool, et il est pour quelle heure ce hachis ?

Il est prêt plus qu'a être réchauffer!

Je vous attend à 19h30, avant, merci d'appeler pour voir si on est là.

A ce soir, j'apporte les bières et si j'oubli pas, un petit morceau de Bayonne

un petit résumé du Cthulhu (par Zakhi)

Nous sommes trois sympathiques archétypes de la mort de Dieu : une parapsychologue fille d'un grand alieniste allemand, un jeune journaleux intrépide ayant approché la pègre bostonnienne d'un peu trop près, un privé, ex flic désabusé, tout en rondeur et en finesse… nous nous sommes connus, il y a deux ans en enquêtant sur des bourgeois dépravés de Boston qui s’adonnaient à de ridicules orgies satanistes… ils nous ont attaqué en justice, et un bon avocat de la ville, Maître Brenner, nous a défendus…
Nous nous sommes vus au restaurant, en compagnie de Brenner, pour « fêter » la fin de cette affaire… par la suite, c'est devenu une coutume que nous honorons 1 à 2 fois par an. lors de notre dernier rendez-vous, Brenner avait l’air fatigué, un peu absent, bizarre … et soudainement, il a sauté sur la parapsy pour lui mordre la gorge… (encore un rôliste atteint du syndrome si brillamment décrit par Mireille Dumas ?)
Il a été emmené par les flics, et interné rapidement dans un asile pour riches, grâce à l’intervention rapide de sa femme, et de ses relations judiciaires (procureur) et médicales (le docteur Hicks, charlatan spécialisé dans les maladies mentales de la haute société, qui a réussi), il délirait apparemment sur des cimetières… qui selon les légendes urbaines sont peuplées de troglodytes… et souffrirait d'addiction forte à une drogue du style opium ou morphine. D'après certaines rumeurs, on parle de certains SDF/laissés pour comptes/etc. qui pratiqueraient à l'occasion, par nécessité et/ou par goût le cannibalisme ...

Nous en sommes là… et notre SAN brille comme un sou neuf… pour l’instant

merci, décidement, l'Appel est vraiment un bon jeu, et j'apprécie beaucoup le trip beaucoup de roleplay, beaucoup de triturage de méninges, peu de jets de dés ... et des situations périlleuses

quand je pense que je voulais arréter juste après votre découverte de la porte noire !!!

j'ai bien fait de continuer

un petit CR quelqu'un ?

Bon, le rendez-vous tant attendu avec miss Brenner est arrivé… froide et dure en affaires, elle est néanmoins tombée sur aussi retors qu’elle et en échange de notre abstinence juridique, nous obtenons le droit de fouiller la bibliothèque (lieu cthulhien s’il en est) et d’aller voir son légume de mari. Résultat de la fouille : le kit du petit opiomane sur lequel Ewan bave particulièrement. Une adresse : fédéral Street, au cœur du quartier chinois… Clarisse se débrouille pour faire virer la bonne qui nous avait révélé les moeurs de la maison
Clarisse m’inquiète d’ailleurs, l’expression ‘touche-à-tout’ semble avoir été inventée pour elle.. sauf qu’elle nous fait des mini-crises d’épilepsie et semble avoir des visions avec des fauteuils, des livres… une d’elle parle de « porte noire »

On se dit qu’on ferait bien d’aller voir ses affaires au cabinet (d’avocat… pff…), mais comme nous sommes de grands timides, nous préférons y aller de nuit… pendant que Clarisse joue les mijaurées avec le vigile, Ewan et moi nous introduisons discrètement ,et quelques cliquetis de crochets plus tard, nous avons tout raflé… encore une pipe, encore de l’opium, un carnet de notes rempli de délires incompréhensibles et décousus… Nous repartons, … par la porte et l’échelle de secours… (niqué le MJ qui attendait notre sortie débile par devant avec le vigile…)

Le lendemain matin , visite hivernale à la Clinique des Cœurs Brisés, où tout le monde est soit fou, soit antipathique et musclé… à part le toubib, juste antipathique… Notre recommandation de miss Brenner nous ouvre les portes, mais déception, Brenner est en mode concombre dormant… rien ne le fait réagir… une piste se cache peut-être dans le rapport que le toubib réserve à Madame… mais la Poste peut parfois égarer certains courriers, niarf niarf


Une petite pizzeria, et hop, on repart pour voir le professeur Fellove (ils poussent comme des champignons à Boston) qui confirme ce que je soupçonnais : l’opium a été génétiquement modifié, pour des effets kiss cool plus forts (peut-être de la poudre de fisherman’s friend) il mettra deux trois jours à l’analyser

Bon, le soir tombe, et tiens, si on allait en plein milieu du quartier chinois un peu chaud pour visiter le bar à opium de Brenner ? le temps de prendre le nom d’un flic corrompu par les triades, et hop, on va toquer à la porte en bons touristes, et on se fait jeter…
Je tente alors l’idée géniale : donner le nom du flic corrompu pour leur montrer qu’à nous, on la fait pas, qu’on sait plein de choses, et qu’on est achement intelligents… ouaiiis !! ça marche, ils nous ouvrent, ah ah c’est qui le boss ?
Euuuh… ils nous conduisent « amicalement » dans une salle, nous font asseoir, et quatre molosses nous braquent avec des Thomson… eeuuuuuuh….

Mais notre SAN est toujours là… hi hi

le Zakhan Noir a écrit:

Bon, le rendez-vous tant attendu avec miss Brenner est arrivé… froide et dure en affaires, elle est néanmoins tombée sur aussi retors qu’elle et en échange de notre abstinence juridique, nous obtenons le droit de fouiller la bibliothèque (lieu cthulhien s’il en est) et d’aller voir son légume de mari. Résultat de la fouille : le kit du petit opiomane sur lequel Ewan bave particulièrement. Une adresse : fédéral Street, au cœur du quartier chinois… Clarisse se débrouille pour faire virer la bonne qui nous avait révélé les moeurs de la maison
Clarisse m’inquiète d’ailleurs, l’expression ‘touche-à-tout’ semble avoir été inventée pour elle.. sauf qu’elle nous fait des mini-crises d’épilepsie et semble avoir des visions avec des fauteuils, des livres… une d’elle parle de « porte noire »

On se dit qu’on ferait bien d’aller voir ses affaires au cabinet (d’avocat… pff…), mais comme nous sommes de grands timides, nous préférons y aller de nuit… pendant que Clarisse joue les mijaurées avec le vigile, Ewan et moi nous introduisons discrètement ,et quelques cliquetis de crochets plus tard, nous avons tout raflé… encore une pipe, encore de l’opium, un carnet de notes rempli de délires incompréhensibles et décousus… Nous repartons, … par la porte et l’échelle de secours… (niqué le MJ qui attendait notre sortie débile par devant avec le vigile…)

Le lendemain matin , visite hivernale à la Clinique des Cœurs Brisés, où tout le monde est soit fou, soit antipathique et musclé… à part le toubib, juste antipathique… Notre recommandation de miss Brenner nous ouvre les portes, mais déception, Brenner est en mode concombre dormant… rien ne le fait réagir… une piste se cache peut-être dans le rapport que le toubib réserve à Madame… mais la Poste peut parfois égarer certains courriers, niarf niarf


Une petite pizzeria, et hop, on repart pour voir le professeur Fellove (ils poussent comme des champignons à Boston) qui confirme ce que je soupçonnais : l’opium a été génétiquement modifié, pour des effets kiss cool plus forts (peut-être de la poudre de fisherman’s friend) il mettra deux trois jours à l’analyser

Bon, le soir tombe, et tiens, si on allait en plein milieu du quartier chinois un peu chaud pour visiter le bar à opium de Brenner ? le temps de prendre le nom d’un flic corrompu par les triades, et hop, on va toquer à la porte en bons touristes, et on se fait jeter…
Je tente alors l’idée géniale : donner le nom du flic corrompu pour leur montrer qu’à nous, on la fait pas, qu’on sait plein de choses, et qu’on est achement intelligents… ouaiiis !! ça marche, ils nous ouvrent, ah ah c’est qui le boss ?
Euuuh… ils nous conduisent « amicalement » dans une salle, nous font asseoir, et quatre molosses nous braquent avec des Thomson… eeuuuuuuh….

Mais notre SAN est toujours là… hi hi

Monsieur le Zakhan Noir, j'aime beaucoup ce que vous écrivez, enfin surtout votre manière de l'écrire ...

Hi hi… ma logorrhée haute en couleurs te fait moins peur qu’avant ?

le Zakhan Noir a écrit:

Hi hi… ma logorrhée haute en couleurs te fait moins peur qu’avant ?

ça doit être parce qu'avec l'âge, tu maitrise mieux ta logorrhée ... ou tu prends des cachets

pis surtout c'est drôle

une petite remarque générale en passant ... avec un peu de déformation professionnelle inside

quand on veut convaincre, et qu'en premier jet ses arguments ne passe pas, ça ne marchera JAMAIS en les répétant encore et encore, et en initiant donc un point de conflit qui conduira forcement à l'escalade et à l'épreuve de force ... il vaut mieux changer l'axe de communication, et donner l'impression d'aller dans le sens de l'interlocuteur, même si ce n'est pas le cas. le but n'est pas de gagner le conflit verbal par KO, mais par la compromission VOLONTAIRE de la cible.

et accessoirement, cette méthode baisse sensiblement la difficulté des jets de CONVAINCRE

donc normalement next time le 16 avril prochain ...

merci de me dire ce qu'il en ait

C'est les chinois du FBI ! On est mal là aussi ^^"

faudrait penser à dormir M. Van, vous allez encore avoir la tête dans le ... toute la journée au boulot

Arf, comment tu sais

Généralement ces journées je les passe sur Opale

VanFanel a écrit:

C'est les chinois du FBI ! On est mal là aussi ^^"

vous allez avoir le temps d'y penser ... on passe le tour de la semaine prochaine, le mercredi 16, et donc nous rejouerons le mercredi 30 avril si dieu le veut !

bon bin on joue demain en fait du coup ... pour cause de deplacement temporel de la Roue

Raa, c'est l'ogier qui a encore shooté dedans ! On lui a pourtant dit que c'était pas un jouet

C'est marrant, quel que soit le scénar on est dans la merde ^^"

On voit ça demain, hein ! Au pire on a toujours notre dose d'opium

Bon bin next time dès que l'ami Ogier est en vadrouille ... à priori le 07 (pas gagné) ou le 14 mai prochain.


Zakhi ... un CR !!! un CR !!!

La seule chose que je dirais c'est que dés que je parle pas pendant 5 minutes, tout le monde croit que je fais la gueule!

Pis en plus bin moi bin j'étais concentrée!

Na!

merci

je transposte sur Casus No, ou des hordes de fans hystériques attendent la suite de vos aventures ... vibrant au rythme échevelé quoique suisse qui vous caractérise

??? pas compris? tu joues le même scénar sur l'autre forum?

le Zakhan Noir a écrit:

??? pas compris? tu joues le même scénar sur l'autre forum?

nân, je poste aussi ton CR là bas, pasqu'on me l'a demandé ... et que depuis, ce scénar a été exhumé de la scénarithèque du TOC, et adapté à la dernière mouture de Cthulhu version Gumshoe

et tes qualités de novelliste traversent les forums

d'ailleurs tu fais des émules :

Touff5 a écrit:

Je ne suis plus sûr de ce que j’ai vu et de ce que j’ai vécu. La fin du monde est proche, je le sais.

J’étais antiquaire. Ma petite boutique, à Cleveland dans l’Ohio, n’était pas des plus grandes ni des plus confortables, mais c’était la mienne. Je vivais parmi mes consoles du XVIIème, mes fauteuils Louis XV, mes soieries d’Inde, mes tapis persans et mes livres anciens.

Aristote, Pline, Pythagore, Platon et bien d’autres étaient mes compagnons nocturnes. J’aimais à arpenter les chemins de la connaissance en leur compagnie. Leur pensée et leur sagesse constituaient autant d’engrais pour mes propres réflexions sur notre pauvre monde.

Mon infatigable curiosité me poussait à dévorer tous les ouvrages qui se présentaient à moi. Ma propre échoppe, confortablement garnie en incunables et en palimpsestes, était alors ma principale source d’approvisionnement.

J’aurais pu rester chez moi, dans mon arrière-boutique, à siroter un savoureux Earl Grey, avec une des premières éditions du Discours de la méthode de Descartes sur les genoux, partageant la béatitude des ignorants, mais non, l’histoire est venue à moi…

Un policier qui patrouillait régulièrement dans mon quartier m’a apporté une invitation du shérif pour la fin d’après-midi.

Je m’y suis rendu après mon heure de fermeture et ai rencontré un de mes clients, Andrews Roberts, un aliéniste féru de golf et de tennis, ainsi que deux inconnus, Patrick Jonhson, un professeur d’égyptologie et Vincente, un vagabond.

Après les présentations d’usage, le cigare vissé au coin de la bouche, le shérif, un homme de taille moyenne, aux yeux marrons et aux cheveux bruns, un homme quelconque, nous a demandé notre aide.

Un dément, surnommé par la presse Le Boucher, hantait les rues de Cleveland. Ses crimes d’une affreuse barbarie surpassait en horreur et en folie les atrocités commises par Jack l’Eventreur, il y avait cinquante ans. Le shérif nous appris qu’il avait besoin de nous, car il ne pouvait plus rien faire. Eliot Ness, devenu directeur de la Sécurité Publique de Cleveland, lui avait retiré l’enquête et interdit d’y travailler. Seuls des hommes n’ayant aucun rapport officiel avec son bureau pouvaient déjouer la surveillance de celui qui fit tomber Al Capone.

Motivés par la curiosité, l’ennui voir par l’appât du gain pour certains ― 25$ par jour, ce n’était pas rien ―, nous acceptâmes sa proposition.

Nous disposions de deux indices pour commencer nos investigations. Une copie d’une partie du rapport d’enquête d’Eliot Ness et un suspect : Franck, un maquereau dont trois de ses prostitués ― deux femmes et un homme ― avaient été massacrés par le Boucher.

La feuille de papier nous laissa plusieurs pistes. Une des victimes avait été client dans une blanchisserie appelée « J.D. », une des rares victimes identifiées avait un fils et certains corps avaient été enveloppé dans des journaux dont la date ne correspondait pas à la date des crimes.

Nous décidâmes de nous rendre tout d’abord au domicile du proxénéte pour l’interroger. Pendant que l’aliéniste et Vincente, le vagabond, toquaient à la porte de son appartement, moi et le professeur, Patrik, achetions les nouvelles du jour.

Après les avoir lues, nous constatâmes avec stupeur qu’elles dataient de trois jours et que nous n’y avions même pas prêté attention ! Suspectant un mauvais approvisionnement du distributeur, nous y retournâmes et comparâmes les numéros.

Ils étaient identiques !

Nos journaux avaient changé de date et de contenu…

Nous nous assîmes sur les marches de l’escalier, mettant ce phénomène sur le compte d’une hallucination dû à la fatigue. Nos deux compères redescendirent quelques instants plus tard avec trois photos, une liste de noms et de la cocaïne dans les poches ; Franck absent, ils en avaient profité pour crocheter sa porte.

Les photographies, prises en cachette, montraient un même homme, cheveux gominés et tatouage sur l’épaule gauche, en train de faire l’amour à trois personnes différentes, deux femmes et un homme. Sur le mur d’une des chambres, je remarquais un tableau pas très connu appelé Le Tourbillon. Quand aux noms, ils ne correspondaient à aucun des patronymes des victimes.

Le vagabond qui connaissait Franck de vu se rappela un clandé où ce dernier traînait avec ses filles.

Les lieux étaient dégueulasses. Une odeur rance de corps mal lavé et de bibine frelatée empuantissait l’air. Une dizaine d’hommes buvait du mauvais alcool à deux sous, mais pas de Franck et pas de fille de joie. Je m’assis au comptoir où j’appris après avoir sympathisé avec le barman que « notre client » n’était pas venu depuis deux jours. Nous descendîmes une bouteille de whisky avant de repartir.

Le lendemain, je me rendis à la bibliothèque avec le professeur. Il pensait que le tatouage avait une signification particulière quant à moi, je voulais retracer l’histoire du Tourbillon et éplucher les journaux ayant servis à envelopper les cadavres pour voir s’il n’y avait pas une correspondance.

Malgré toute une journée passée à fouiller les archives, je n’appris rien de concluant. Le Tourbillon avait été peint par un obscur peintre mort depuis longtemps, mais hélas, je ne pouvais pas remonter à son actuel propriétaire. Quant aux journaux utilisés, ils n’avaient aucun point commun. L’égyptologue eut plus de chance. Le tatouage était un symbole religieux en vigueur dans les Balkans, il y avait trois mille ans.

Dépité et le moral en berne après cette journée de perdue, je rentrais chez moi. Il faisait beau et chaud, une fin d’après-midi splendide jusqu’à ce qu’un pigeon s’écrasa à mes pieds, puis un deuxième et un troisième. Une pluie de pigeons morts s’abattait sur moi. Une pluie de pigeons disparus depuis plusieurs siècles déchirait le ciel pour ensanglanter la ville.

La fin de temps ! L’apocalypse ! Je me ruai au bar clandestin et me soûla comme jamais. Ca ne pouvait pas être vrai ! Je ne voulais pas le savoir !

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