O.P.A - Opale Psychiatric Asylum

Cette édifice de style victorien, bien protégé par de hauts murs couronnés de fils de fer barbelés et de tessons de bouteilles, ressemble à un havre de paix.
On y pénétre par un épais portail en fer forgé qui s'ouvre sur une allée de gravier encadrée de Maronniers centenaires.

Cette allée parcours un parc bucolique où, de jolis bosquets et des buissons fleuris égayent les espaces de repos aménagés. Des oiseaux multicolores piaillent discrètement dans les branches et, parfois un timide écureuil fait son apparition avant de disparaitre dans un trou du tronc d'arbre.

L'air est empli de douce flagrance parfumés des buissons fleuris où, il est possible de reconnaitre deci delà des rosiers, des rhododendrons, des pensées, des chrysantèmes. des chrysantèmes?...

Une angoisse sourde étreint soudain votre coeur... Le parc, certes mirifique, est désert. Pas l'ombre d'un patient.
Les roues du véhicule crissent lentement sur le gravier avant de s'immobiliser devant un escalier d'une dizaine de marche menant à un perron.

Les deux molosses géant moldo-slaves au corps de catcheurs et à la mine patibulaire (mais presque! Okay c'est éculé mais j'adore çà!) qui conduisaient le véhicule, vous soulève comme une plume et, vous escortent au sommet de l'escalier pendant que vos pieds s'agitent frénétiquement à 30 cm du sol.

Une forme haute et inquiétante, munie d'un tablier semblable à celui d'un boucher, vous attends au devant la grande porte ouvragée et munie de vitraux en souriant avec un air halluciné.
Frottant ces mains l'une contre l'autre avec énergie, il découvre dans un sourire carnassier une rangée de dents à faire palir JAWS?

"Arrrr Soooo.... Bienfenue cher pétit malade..."
S'essuie les mains ensanglantées et ôte les quelques morceaux de boyaux qui ornent ses épaules!

"Che suis le Herr Doktor DarkEvil et, c'est moi qui va fous trépaner euh... soigner!"
"Ayez confiaaance, Rien ne peut fous arrifer izi!!!"

"Hildegard?! HiiIIIiildegaaaaarrd?!?"
"Aarrr... où est encore passée cette damné infirmière..."

La porte s'ouvre, laissant entendre une longue série de cris d'horreurs , d'appels au secours et de lamentations d'agonisants, puis se referme avec douceur, augmentant soudainement votre angoisse.

"Ahhhh!.. Hildegard"
"Arrêtez immédiatement de trainer ce cadavre et venez vous occupez de nos patients..."

"Oui, oui! Fous êtes entre de ponnes mains... Hildegarde était championne d'Altérophilie et de lutte gréco-romaine en R.D.A... Rien ne peut fous arrifez"..

"Sauf, si elle se prends d'affection pour fous"...
"Aarrr... Trop tard! Elle fous adore déjà!"

Soudain, un bruit d'éclat de verre retentit dans la nuit. La verrière de l'O.P.A. venait de perdre un n-ième carreau. Une forme indistincte atterrit au milieu, manifestement inconsciente. Si un éventuel observateur avait levé les yeux, il aurait pu voir à la lueur d'un éclair un anthropoïde en cape rouge se cogner le torse en poussant un grand 'Oook' de défi.
La forme indistincte, après un examen plus minutieux, se révèle être un homme de taille moyenne, respirant encore. Son bras est cependant plié selon un angle improbable, et accroché à ses vêtements, un papier où l'on déchiffre l'inscription rageuse:
"Voleur de Bananes"
Le pauvre....

"Aaachhh So!!! Louée soit la difine profidence!.. Un noufel arrifant, comme c'est amusant!"
Laissez-moi fous aidez à fous relevez!"

La grande carcasse vétue de son indémodable blouse blanche frappée du logo "O.P.A" se penche pour relever l'individu sinistrement blessé au bras. La main du doktor se tend délicatement et saisissant l'individu par le bras cassé, soulève violemment le nouvel arrivant afin de le redresser.
La douleur infligée par cette si brusque secousse réveille dans un hurlement de douleur, l'individu blessé.

"Mein Got!" Interjette furieusement le médecin "Arrêtez immédiatement de brailler comme çà! C'est un établissement médical ici!" ajoute-t'il en décochant à l'individu une gifle digne d'un catcheur mexicain, provoquant une giclée sanguine suivit d'un râle d'agonie.

"Teufel!!!" "Fous êtes eine Grosse Saligaud!!! Vous allez nettoyer tout de suite mein parquet, avant que fraü Riddle n'arrife..."

Pendant que le nouvel arrivant, tente vainement de nettoyer avec la manche de son bras la tâche de sang sous le regard mauvais du doktor, celui-ci enfile un objet métallique aux doigts de sa main gauche.

"Z'est regrettable! Che fais devoir fous punir pour fous apprendre les vertus de l'obéissance."

Attrapant l'homme par le col de sa chemise, le doktor s'éloigne vers la zone sombre située sous l'escalier où un petit panneau indique "Caves! Le silence est exigé!".

L'homme, se débattant désespérément, hurle de vaines imprécations à la pitié au doktor, mais seul un long rire sardonique et machiavélique lui parvient en guise de réponse...

L'épaisse porte de la cave se referme, étouffant brusquement les hurlement hystériques de l'homme.

Cependant, arpentant de long en large la salle d'attente, les bras croisé dans le dos, louchant sur les tableaux de clown dépressifs et de trapezistes au sourir psychopathes, Wonder Bayonne marmonne dans sa barbe (HE on se moque pas! Chacun fait ski peut avec ses hormones!).....

Gnnn.......Gnnn....SCP...Gn....Wonder Bayonne......Gnnnn....Légumes....

S'arretant soudainement, elle leve le poing au ciel, le regard méchant (un oeil plus gros que l'autre quoi) se mettant à hurler..

ET que d'abord que si j'dis que chuis Wonder Bayonne c'est que j'sais bien qui chuis!!!! Que d'abord y a pas d'quoi m'dire qu'chuis folle!!!!

Gnn....Gnnn....saletés de légumes....

Bon quand esse qu'il vient ce docteur là!!!!!!!!??????????

L'épaisse porte s'ouvre, remontant de la cave une haute forme sifflotant un air guilleret en surgit doucement dans un accoutrement maculé de différentes tâches écarlates.
Aprés un bref craquement des jointures de ses doigts et, essuyant frénétiquement son monocle avec l'unique coin propre de sa blouse, l'homme ajuste son monocle sur son oeil gauche.

Puis, visiblement surpris, il amorce une brusque rotation de sa personne en apercevant la blonde créature échevelée qui fait les 100 pas dans la salle d'attente!

La créature se retourne soudain, avec un geste de prédateur, dévoilant une barbe ébouriffée digne du célébre Nain des cavernes, le Captain Caverne.
L'oeil injecté de sang de l'être et sa coiffure improblable lui donne l'air agressif d'une des Gorgones, Méduse.

"Hhmmm!" pense rapidement le doktor "Cette créature est aux abois! Elle semble en prise avec un fort dilemne intérieur!..."
Amorçant un léger mouvement discret, il entreprend de sortir de sa poche une tranche de lard-triple-épaisseur-à-usage-des-membres-du-SCP-en-manque-de-gras.

L'agitant doucement devant lui, il murmure d'une voix douceureuse:
"Fraülein Mandoline... Une petite collation?! Fous afez encore apuser du jeu de rôle "Barbie contre les légumes"?"
"Che fous ai déjà dit de ne pas jouer avec Mr. Navet, Mr. Radis ou Mr. Patate!"
"Les créatures qui passent leur temps à bouffer de la terre ne sont pas de saines créatures!"
"Et puis, ne les écouter pas non plus! Fous avez l'air maline maintenant avec fotre parpe! Ils fous ont encore fait poire du shampoing en fous faisant croire que c'est de la pière?!"

"Mais oui! Fous êtes eine keine jampon de payonne... (Une lueur inquiétante traverse l'oeil du doktor alors qu'il pense soudain à se faire une tranche du Jambon de Bayonne, mais il se ravise in-extremis) Mais êtes fous opligée de porter ce short prillant ridicule?"

Puis cherchant des yeux une forme imprécise qui semble se dissimuler, et tout en gardant un oeil et ses distances avec la blonde furie, il appelle avec véhémence:

"HiIIIIiiildegard, HiIIIIiiildegard?!? venez-m'aider! Il va falloir encore expliquer à Fraülein Mandoline les rêgles de base de votre jeu de rôle "BARBIE"".

Une voiture noire entre dans le parc, roulant à une allure désespérement lente. Le conducteur semble venir droit d'un vieux film comme en atteste son chapeau melon et sa veste démodée. Lissant sa fine moustache, il examine d'un oeil attentif le jardin, le jaugeant comme le ferait un homme avide de posséder une telle résidence (ce qui explique l'allure horriblement lente).
La voiture s'immobilise enfin devant le perron. L'homme sort tranquillement de sa voiture accompagnée par une petite malette noire. Il prend son temps en vérifiant si le stylo qui est dans la port extérieure de sa veste est bien aligné puis commence a gravir la dizaine de marche le menant devant la grande porte ouvragée. Arrivé devant ces splendide vitraux, il recommence à lisser sa moustache et un abhorre un sourire mauvais. Il semble se réjouire en son fort intérieur.
Avec toujours la même lenteur exaspérante, il tire sur la corde faisant sonner la cloche de la porte d'entrée, puis attend l'arrivée du Doktor.

Ce n'est qu'a l'arrivée de ce dernier qu'il cesse son sourire. Le Doktor ouvrant la porte aperçoit rapidement la sombre voiture immatriculée : 42 FISC 63.
L'homme ne lui laisse pas le temps de se poser des questions, et malgrè le fait qu'il soit plus petit d'une tête que le Doktor, il sort un papier de sa petite malette en demandant :

- Docteur DarkEvil je présume ? Je suis Maitre Cordiac, hussier de justice. Vous êtes en retard sur vos paiements d'électricité.

L'homme lui sort alors la lettre de créance qu'il lui colle sous le nez

"Aaarrr Soooo!... Entrez!" dit après quelques rapides secondes le doktor "Che fous attendais! Fotre Zupérieur hiérarchique, a eut la chentillesse de me préfenir de fotre visite!"

D'un geste rapide, le doktor vêtu de son indémodable blouse blanche frappé du sigle "O.P.A", saisit l'huissier par les épaules et tout en le guidant à l'intérieur de l'édifice, jette un regard inquisiteur sur le parc.
Cinq secondes plus tard, son visage s'illumine d'un sourire; une minuscule silhouette ailée conduit doucement la voiture en direction d'un bâtiment derrière l'aile Ouest, celle indiquée par un panneau où il est inscrit "Morgue... Boucherie... Salle de recyclage!".

Tenant légèrement mais fermement l'individu, le doktor referme doucement la lourde porte en bois massif. Le claquement sonore, résonne soudainement au travers de la pièce et s'en va mourir dans une lente agonie à travers les longs couloirs de l'édifice, provoquant un tressaillement nerveux des maigres muscles de l'huissier.

"N'ayez pas peur, Herr Cordiac!" dit le doktor en découvrant une large dentition à la blancheur immaculée."Allons dans mein bureau! Nous pourrons y discuter en toute quiétude... Perzonne ne fiendra nous déranger! Che fous le promet! Fous aurez toute mon attention!".
Le long rire sardonique émit par le doktor, rompant le silence feutré de l'entrée, reçoit pour écho de longues plaintes apeurés surgissant des tréfonds des lieux.
Comme mal à l'aise, l'huissier timidement ordonne :
"Finissons-en, je n'ai pas que çà à faire!".

"Fous afez raison, che zuis comme fous... Impazient de commencer! Suifez-moi!"
Guidant rapidement son hôte à travers les couloirs, le doktor l'attire devant une porte munie d'épaisses ferrures à l'allure médiéval. Un panneau cloué sur la porte indique:
"Bureau du Dr Darkevil - Interdiction de fumer!"

Ouvrant la porte, le doktor introduit l'austère figure dans une pièce où trône une multitude d'objet hétéroclite.

La première œillade du petit huissier est attirée par l'impressionnante collection de livres, dossiers et documents calés entre les nombreuses têtes humaines réduites à la mode Jivaro qui emplissent la grande bibliothèque.
Observant la pièce d'un regard inquisiteur et professionnel, l'homme aperçoit tantôt:

- Un énorme bocal ou flotte un bébé humain entre les tiges des fleurs (des chrysanthèmes et des pensées) qui ont été disposées là. ("C'est mon assistance, Hildegard, qui les a mises là!..." dit le doktor "Elle dit que çà fait très printemps!" Ajoute-t'il découvrant son sourire carnassier).
- Un set d'outils de chirurgien rouillés et maculés de tâches sombres!
- Pendu au mur, un tablier de boucher orné de multiples tâches rougeâtres.
- Un crâne humain en guise de briquet et un autre en guise de cendrier.
("Mais,.." pense Maitre Cordiac, "N'y avait-il pas indiqué "Interdiction de fumer" sur la porte?!").
- Une vieille chaise en métal et cuir encombrée et décorée de multiples armatures de fer et de câbles noirâtres dont certains pendent négligemment au sol ("Une œuvre d'art quelconque" pense l'huissier "Au moins on en tirera quelque chose!").
- Un canapé moelleux en cuir noir et beige.
- Une vierge de fer en fonte entre-ouverte...
- Une collection de Masses d'armes cloutées, de fléaux et d'haches.
- Un étrange écorché d'un cadavre humain cloué au mur et qui semble encore quasiment vivant
- Un bureau en bois blanc impeccablement rangé où trône une pile de feuillet classés par ordre de couleurs, quatre stylos encapuchonnés et alignés dans l'axe du bureau, un tampon et son encrier, un coupe papier aligné à l'opposé des stylos et un portrait du doktor et d'une étrange et petite créature ailée arborant une médaille d'haltérophilie presque aussi grande qu'elle.
- Une paire de gants usuels, épais et noirâtre, disposée au dessus d'une cheminée.
- Une collection de fusil de chasse très gros calibre accrochés au mur.
- Une tête d'un Navet en guise de trophée avec une petite plaque en cuivre indiquant "Abattu à PloucVille - IRL4 - 20/04/2008".

Arborant un sourire angélique, "Prenez-un siège..." demande le Doktor. "NEIN! Pas sur le canapé, c'est pour les patients!" gronde durement le doktor.
"Fous n'êtes pas patients? N'est-ce pas, petit cachotier?" glousse-t'il ensuite.
"Non, je ne suis pas de vos pensionnaires! Mais venons-en à nos affaire!" réplique d'un ton agacé le petit huissier...

"YA! YA! Asseyez-fous donc izi!" dit le doktor en désignant la chaise-œuvre d'art et en se dirigeant vers la cheminée.

A peine, l'individu assis sur la chaise que dans une multitude de clic-clac, celui-ci se retrouve sanglé-menotté par le mécanisme de la chaise.

"Que!? Quoi?!? Par tous les saints, qu'est-ce que çà veut dire?! Vous allez donc me libérer tout de suite!" lance l'huissier, "Vous ne savez pas à qui vous avez affaire, j'ai le bras long!..." gronde-t'il franchement énervé.

Calmement, avec lenteur et des gestes étudier et souvent répétés, le doktor enfile la paire de gants en caoutchouc et cuir épais. Puis dans un geste magistral, inflige une violente baffe à l'homme prisonnier de la chaise.

"Vous n'avez pas le droit... Il y aura des suites!"hurle maintenant apeuré le pauvre huissier, "Je porterai plainte auprès du parquet et..."

Une nouvelle gifle tout aussi violente que la première interrompt brutalement l'homme et pendant que celui-ci mâchonne sa lèvre explosée, le doktor saisit les câbles négligemment posés au sol et, se dirigeant vers un gros boitier grisâtre accroché au mur où un pictogramme d'un éclair noir trône dans un triangle jaune, les accroche à deux bornes munies de vis en cuivre, sous le regard effrayé et intrigué du pauvre huissier.

"Ach so..." Arborant soudain un air macchiavélique, "Che fais fous mettre au courant, Herr Cordiac, fous fenez pour un impayé d'électricité et il se troufe que j'en ai un surplus dans les générateurs de l'O.P.A, c'est paradoxale, non?"

S'approchant du boitier électrique, il pose la main sur la manette située sur le coté du boitier. Soudain les yeux de l'huissier s'agrandissent démesurément au fur et à mesure de sa compréhension de la situation.

Et lorsque la main s'abat brutalement sur le levier, il pousse un cri inhumain qui est aussitôt repris en cœur à travers les couloirs de l'édifice. Seul un long rire dément surpasse les hurlements d'agonie et les plaintes.
Lentement, les lumières des bâtiments s'éteignent et le silence, revient comme un voile noire.

Puis de nouveau la main abaisse le levier, les cris recommencent suivit des rires de plus en plus déments et accélérés et les lumières s'éteignent rythmant le macabre événement.

Dehors, assise sur une petite branche d'un cyprès, la petite marmouscule, glousse en mangeant son popcorn:
"Ce soir c'est "Sons et lumières" à l'O.P.A! C'est Zoli!"

Dans sa chambre....tout était blanc.... Que les draps du lit soit blanc, c'est normal! Mais même les barreau et les sangles etaient blanc!

A coté de la table de chevet blanc, se trouvait un livre blanc et un verre de lait...blanc!

Mais qu'est ce que j'entend la....mais c'est la Mandoline....La Mandoline en pyjama blanc!

Elle effectue une sorte de.....dance avec les bras....

- Give me a S! Give me a C! Give me a P! SCP yeaaaaahhhhh!!!!!!!!!

S'arrete soudainement et aprés une bref concentration se jette sur la porte...blanche!

Et pis d'abord si jdis qu'chuis blonde, chuis blonde!!!! La couleur des cheuveux n'a pas d'importance!!!!! bande de racistes!!!!

Après quelques jours d'une intense étude sur le comportement des huissiers et leurs tendances désinVOLTes, le doktor quitte son bureau après avoir chaleureusement remercié son invité avec qui le courant avait si bien passé:
- Merzi, Herr Cordiac, je fous donne un coup de fil pour fous tenir au courant de la zuite des éfênements...
Le corps grimaçant et carbonisé de l'huissier, exhalant des fumées nocives, semblait consentir à tous les désirs du Doktor.

Le docteur, toujours suivit de son Marmouscule brandissant une batte de base ball +5, errait tristement dans les couloirs de son établissement, à la recherche de quelque âme trouble.
Quand, soudain, au détour d'un couloir, passant près d'une porte munie d'un judas, il perçoit un violent: BrrooooUUUUuuuMMM!!!
Le Doktor, un brin décontenancé, mais ravi qu'un patient inconscient puisse attiré son attention, s'approche de la porte et se penche pour observer via le judas...

La vision horrible de la harpie échevelée se ruant, la bave aux lèvres, contre la porte fit reculer un instant l'homme.
- Mais?! Mais?! Elle est encore là, ELLE?! Hildegard? Pourquoi ne l'afez-fous pas remise en liperté comme che fous l'avait temanté?

Le rouge aux joues et agitant sans cesse son ustensile contondant, la petite marmouscule bredouillât une phrase incompréhensible d'un air renfrogné et boudeur.
- Nein, Hildegard! Nein! Il est hors de question que fous conserfiez une telle furie dans nos locaux! Et puis, che fous prie de ne pas écouter les perzifflages éhontés de Herr Kadhamon! Ze zont des allégations mensongères sans fondements!

S'équipant d'un bouclier Anti-émeute et d'une dizaine de rondelle de Mortadelle, le doktor ouvre la porte!

Telle une diablesse, la créature se jetant sur le doktor, s'écrase contre le bouclier, ses mains affreusement tendues vers les rondelles de Mortadelle...
- Ya... fous semplez allez mieux, fraulein Mandoline! dit le doktor en jetant une tranche de Mortadelle à la créature. Fotre parpe n'a pas repoussée et fous êtes rasée de prêt...

D'un bond inhumain, la créature se jette sur la tranche de charcuterie, alors que celle-ci n'a pas encore atteint le sommet de sa courbe balistique...
A peine surpris, l'Homme sur ses gardes, sort lentement une nouvelle tranche, observant la créature attentivement et prêt à bondir.
- Ach, Mandoline, comme vous zemblez apaisée aujourd'hui...

Avec un hurlement ravageur, la créature se propulse sur le doktor qui, prestement, envoie la tranche de charcuterie dans la direction opposée à celle où il s'élance...
La Créature échevelée, après une pirouette digne des plus souples primates, saisissant la rondelle convoitée en vol, la dévore sans retenue...
- PUIIIICCHHHHE QUEEEE CHEEE FFOUUUS DIISS QUE CHHHEEE CHUUUIIIISSS BLOOOONNDDDEEEEEEEEE!!! Hurle-t'elle en déchiquetant la tranche de charcuterie...

Lançant une nouvelle tranche de Mortadelle, le doktor tout en tenant l'ogresse à distance;
- Ya! Fous êtes une plonde platine (Dee-DJay!), eine maGnifique plonde, comme la pière heinekein!

A la mention de la Bière, une lueur d'intelligence (chose qui surprends le doktor) traverse subrepticement l'œil de la furie.
- Hildegard, allez fite chercher une pière dans le par de Riddle... Glisse le doktor à son assistante et, comme celle-ci ne réponds pas, il se retourne pour l'observée...

L'étrange femme-papillon, munie de deux petite boules au bout de chaque main, ayant entamé une gymnastique rythmique et agitant ses petits pompons dans tous les sens, entreprend un chant saccadé:
- Donnez-moi un S... Wouuuuu!
- Donnez-moi un B... Wouuuuu!
- Donnez-moi un R... Wouuuuu!
- SBR!!! ViiIIIiive le Syndicat des Blondes Rôlistes... Waaaahooooouuuuuuuuuuuuu!!!

A cette étrange imprécation laissant dubitatif le doktor, la furie sortant soudain de sa transe comme on s'éveille d'un long cauchemar, se gratte la tête et dit :
- C'est bizarre, j'ai comme un gout dégueulasse de légumes dans la bouche...
Puis apercevant la femme-papillon, elle jette dans les (petits) bras du Marmouscule et, entame une discussion cacophonique sans queue ni tête...

- Nein! Nein! Crie ke doktor horrifié les main sur les oreilles, comme atteint par cette déferlante de babillages.
Puis tournant les talons, il abandonne le couloir, laissant les deux membres du SBR inonder dans un flots de paroles l'aile de son établissement. Les cris apeurés des pauvres patients coinçés dans leurs chambres et obligés de supporter ces conversations, inoxerablement sont étouffés par le fracas de leurs paroles!

- Etrange, pense le doktor, il zemblerait qu'une corrélation puisse être faite entre membre du Barbie fan-club et les membre du SBR, mais le partage des neurones semblent afoir potentiellement résolu le problème Mandoline.
- Je fais probablement devoir murer cette aile! Tommage, il y avait là de pon patient!

S'éloignant de l'aile devenu soudainement bruyante, le doktor s'empresse de mettre les boules Quiès qui se trouvaient dans une petite boite rouge munie du symbole Danger et l'inscription : Ne briser qu'en cas de Mandoline!

Petit retour en arrière (car pendant que Herr Doktor se fesait plaisir, il y en avait qui bossait EUX..)
Par un bel après midi de printemps, la jeune desneiges était encore allée nettoyer la cave, car Herr Doktor avait eut un patient un peu sanglant turbulent.
Quand un grand cri résonna dans tout l'O.P.A. :
"HiIIIIiiildegard, HiIIIIiiildegard?!? fenez-m'aider! Il fa falloir encore expliquer à Fraülein Mandoline les règles de base de fotre jeu de rôle "BARBIE""
Courant Volant à travers les couloirs avec à la main le seul et unique exemplaire des règles de base du jeu cultisme "Barbie et Ken". Exemplaire, qui a réussi a résisté au recherche de Herr Doktor, qui le recherche désespérément pour faire, dit-il, une bonne bûche.
Prenant la main de Mandoline, elle l'entraîna en l'appâtant avec un joli saucisson sec et quelques tranches de pâtée de foie dans une grande pièce blanche, avec un lit blanc.....
"Chère mandoline voici votre chambre, comme vous pouvez le remarquer, vous êtes ici comme chez vous.*voyant que Mandoline la regardait d'un aire bizarre, comme dénué d'intelligence* Humm ! Bon je vais vous donner votre emploi du temps pour cette semaine. Donc, aujourd'hui je vais vous emmène au coiffeur, histoire de vous faire votre vraie couleur de cheveux *Sur ses mots Mandoline se mit a criée*
-BLONDDEEEEE, JE VAIS ETREEEEE BLONDEEEEEE *et commença a faire une danse effréné autour de la pauvre Marmouscule*
-Oui, Oui chère Mandoline vous allez être blonde, et même blonde platine, on ne fait pas les chose a moitié ici. Bon demain nous allons faire ensemble une séance du jeu qui vous va bien, j'ai cité "Barbie et Ken". Vous verrez, j'ai crée pour vous une personnage que vous interpréterez a merveille.
-BARBIEEEE JE VAIS ETREEE BARBIIIEEEEE *se mit a hurle Mandoline en continuant sa danse*
-Voila tout àa fait, je savais que ça vous ferai plaisir, et si vous êtes sage je vous offrirai peut-être le livre "Blondatitude, être ou ne pas être, tel n'est pas la question". *Les yeux de Mandoline se fixèrent sur le livre et ne le lâcherent plus* Humm ! Ça sera pour demain le livre pas pour maintenant * voyant Mandoline se rapprocher d'elle avec un visage assez terrifiant la marmouscule s'écria* Nan mais je rigolai je vous le donne maintenant se livre*tandis que Mandoline le lui arrachait des mains*
-A MOIII LE LIVRE SACRéEEEE
-Je suis contente que cela vous fasse plaisir.... *Au loin la marmouscule entendit la sonnette et compris avec bonheur qu'elle allait avoir un nouveau pensionnaire à chouchouter* Hum humm bon chère Mandoline, je doit vous laisser, je sais, pour moi aussi c'est un déchirement au coeur, mais le devoir m'appelle, je ne puis m'occuper que de vous. Mais si jamais vous avez besoin, n'hésiter pas à m'appeler. Je vous laisse un plateau de charcuterie sur votre table de nuit, pour votre 4heure. *A peine avait-elle posée le plateau que la furie se jetât dessus, reculant prudemment vers la porte, Desneiges fermat la grande porte blanche*
-Pfiouuuuu, c'est mignon de les voir comme ça mes p’tit patient, ça fait plaisir de voir qu'en peu de temps ils vont beaucoup mieux. Bon il faut que je me dépêche, j'ai du pain sur la planche.
La petite marmouscule volait à travers les couloir pour passer par la porte de derrière et vit la scène de loin. Pendant que l'homme tout vêtu de noir se présentait à Herr Doktor, elle en profitait pour monter dans la voiture et se débrouiller temps bien que mal à la faire reculer jusqu a la salle de recyclage tout en marmonnant
-Scronieu nieu. Mériterai une augmentation moi avec tout le travail que je fais, le ménage, le secrétariat, la nourrice, l'aide soignante et tout et tout. Et tout ça juste pour 1 jambon et 5 saucissons par jour, C'est un scandale !!! Je me plaindrai !! scronieu nieuuu
C'est dans la joie et la bonne humeur que la marmouscule effaçât les traces de pneus dans les gravâts, quand soudain, entendant au loin les bruit et cris de torture provoqués par l'étude sur l'effet de l'électricité sur les huissiers, elle comprit qu'elle avait raté le début, elle courut chercher son popcorn et se délectât du spectacle.
Jusqu'aux moment où l'électricité vint à manquer, la pauvre marsmouscule comprit ce qui l'attendait.
-HIIILLLDEGARDD, che vous conzeille d'allez pédalé tout de zuite si fous tenez a votre place.*dit Herr Doktor en passant la tête part la fenêtre*
-Et nia, et nia, et nia, toujours à crier Herr Doktor, mais bon jamais capable de m'attraper* dit la marmouscule en tirant son étrange langue et en faisant des grimaces assez insolite*
-Che fous signale que Fraülein Mandoline foudrait bien prendre fotre place...
-Bon ok, ok j'y vais.
Et c'est ainsi que Desneiges se vit pédaler toute la journée et ce pendant trois jours consécutif, tout en pestant :
-Screunieu nieu .Pas un boulot pour moi ça, J'aurai du continué l'haltérophilie, screunieu nieu, ma mère m'avait prévenue, j'aurai du faire fée des bois plutôt que aide-Doktor, screunieu nieu.....

hiiiii hiii cé zoli toutes cé têtes de bonzomme

* Apercevant Mr Carotte dans les couloirs, va discrêtement fermer toutes les issues de l'établissement *
Monsieur Carotte où êtes-vous?! dit la petite Marmouscule en poursuivant Mr Carotte en agitant une rape à légume. Ne vous inquiétez pas, nous contrôlons la situation! Ca ne vous fera pas mal!

ze zuis là, dehors!

ze me zuis ézapé par les toualettes!

Le soleil se levait sur le manoir d'Opale. Du haut de son bananier favori, Super Babouin obesrva les alentours. Il fut frappé d'une chose: manifestement, deux membres du SCP étaient, probablement contre leur gré, passé à l'ennemi et défendaient maintenant de manière virulente le camp des légumes. De plus, les SCP restants avaient abandonné leurs bases avancées pour se réfugier en terrain sûr, c'est à dire à la taverne.
Super Babouin n'avait jamais pris un grand intérêt dans la guerre entre le SCP et les légumes, du moment qu'on le laissait manger ses bananes tranquilles, il appréciait tout autant une bonne grosse patate qu'un morceau de viande fraîche. Mais là, la supériorité écrasante du SCP au sein du potager l'inquiétait, car après avoir débarrassé ce lieu de la présence de leur pire ennemi, ils pourraient être tentés de défricher le bout de savane que Super Babouin s'était donné tant de mal à faire pousser pour le remplacer par des choux et des carrottes. D'un ennnui...

Il ne restait plus qu'une chose à faire: aller quérir l'aide du Herr Doktor. En effet, bien que Super Babouin ne se soit jamais aventuré à l'intérieur de l'O.P.A. (il dépose ses victimes via le toit), les cris qui s'échappaient de la sinistre construction ainsi que les morceaux de chair transportés par le Marmouscule au service du docteur laissait présager de l'existence d'un matériel de pointe. Quelque chose qui permettrait peut-être de changer e tournant de la guerre et de faire en sorte que les légumes se retranchent à leur tour dans leurs bases arrières en laissant la savane tranquille, non mais! Il s'élança donc du potager, et en s'accrochant aux lianes, puis aux plantes grimpantes qui couvraient la surface de tous les bâtiments du manoir, arriva devant la porte de l'O.P.A. Le concepteur de cette porte avait manifestement un sens de l'esthétique assez... particulier. Déja, ce n'est pas tous les jours qu'on voit es portes en chêne massif de trois mètres de haut (sans doute pour laisser passer l'imposante figure du Herr Doktor). Mais en plus, celle-ci comportait des bas reliefs plutôt impressionant, du genre de ceux qui relèguerait le Jugement Dernier de Bosch au rang d'illustration de livres pour enfants. Il empoigne le lourd heurtoir (même avec sa musculature impressionnante, il lui est difficile de le soulever! C'est sans doute du platine recouvert d'acier pour tromper le premier venu!), et frappe trois coups qui résonnent dans le hall surdimensionné de l'asile... Derrière les trente centimètres de porte, des pas se font entendre...